27 juillet 2024

La 3ème édition de l’étude Roland Berger et du collectif SporTech est riche d’enseignements

La France est le 7ème pays qui investit le plus au monde dans la filière sportech. Etat des lieux du secteur.

Par la rédaction

Selon la troisième édition de l’étude annuelle publiée par le cabinet Roland Berger et le collectif SporTech, la filière suscite d’importants investissements. A l’échelle mondiale, les États-Unis dominent les levées de fonds avec plus de 50 % du total des investissements entre 2017 et 2022. De son côté, le secteur a levé en France près de 1 milliard d’euros en 2022 et a vu l’émergence de locomotives telles que Sorare (football fantasy), Gymlib (abonnement sport et bien-être) ou Mon Petit Gazon (football fantasy).

Désormais, le secteur poursuit sa consolidation via différentes opérations financières telles que le rachat de Gymlib par Egym, spécialiste allemand du fitness, celui de Mon petit Gazon par la Ligue de Football Professionnelle, ou encore l’entrée de la société d’investissement IDI au capital de Natural Grass, le spécialiste des pelouses hybrides.

Les JO 2024 en ligne de mire

Selon l’étude, les athlètes jouent aujourd’hui un rôle majeur dans la filière sportech en tant qu’investisseurs et mettent à profit leur expérience, leur notoriété, et leur réseau afin de soutenir des startups innovantes. C’est notamment le cas de sportifs tels que Tony Parker ou Benjamin Kayser. Les athlètes investisseurs représentent la 3ème source de financement du secteur (24 %) derrière les Business Angels (50 %) et les fonds d’investissement (40 %).

Par ailleurs, l’étude souligne que les acteurs de la sportech participent activement dans la transition écologique en promouvant la pratique sportive et en réduisant l’empreinte carbone du sport. Des services novateurs émergent, tels que les applications mobiles et les plateformes en ligne qui encouragent les déplacements actifs comme le vélo ou la marche. En outre, près de 4 % des acteurs du sport citent la « réduction de l’impact environnemental » comme objectif principal de leur entreprise.

« Plusieurs indicateurs nous font penser que l’année 2024, avec les Jeux olympiques et paralympiques de Paris, va accélérer encore plus l’expansion du secteur », explique Aurélie Dyèvre, Vice-Présidente du collectif SporTech. En effet, les startups de la sportech espèrent bien tirer parti des JO de Paris en 2024. Près de 60 % d’entre elles affirment avoir déjà adapté ou prévoient d’ajuster leur stratégie à l’occasion de l’événement. 

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